Acheter la presse en ligne à l’article, comme on l’achetait hier en kiosque, cela semble une évidence pour les lecteurs. Pourquoi n’est-ce pas si simple à mettre en place ?
L’une des raisons majeures peut facilement échapper aux lecteurs tant nous sommes nombreux à régler nos petits achats par carte bancaire : ce sont pourtant les frais de transaction 💸
Vendre à l’article signifie transférer des petits montants : la plupart des articles coûtent moins de 1€. On parle alors de micro-paiement.
Plus le montant d’une transaction est faible, et plus les frais bancaires associés pèsent et réduisent la marge du journal vendeur. C’est particulièrement vrai pour les transactions en ligne dont les coûts de transfert sont bien supérieurs aux transactions par TPE.
Une solution pour retrouver de la marge sur des micro-paiements consiste à les agréger en une transaction plus grosse pour diminuer l’impact des frais fixes. En pratique, cela signifie que le lecteur doit :
➡️ “pré-payer” ses articles en alimentant un wallet à l’avance ;
➡️ ou “post-payer” en réglant son solde d’articles lus (à la fin du mois par exemple, ou une fois qu’un montant précis a été atteint)
Un sondage sur la page PassePartout a montré que la préférence des lecteurs est très partagée entre le “pré-paiement” ou le “post-paiement”. Les premiers y voient souvent plus de contrôle sur leurs dépenses, quand les seconds préfèrent la simplicité de ne même pas avoir à y penser (*).
Mettre en place ces dispositifs d’agrégation comporte tout un lot de problématiques techniques et juridiques. C’est une barrière à l’entrée considérable pour un journal qui souhaite offrir du paiement à l’article simple, abordable et rentable.
Chez PassePartout, nous permettons aux lecteurs d’utiliser un seul et même wallet pour payer sur l’ensemble de nos éditeurs partenaires. En plus de la fluidité offerte par ce compte unique, nous agrégeons ainsi un nombre de transactions bien supérieur à un journal qui développerait le paiement à l’article de son côté, et pouvons ainsi proposer le micropaiement le plus compétitif du marché.